Les tétons chez les hommes semblent inutiles à première vue… et pourtant, ils sont là chez tout le monde. Alors pourquoi la nature les a-t-elle gardés ? Est-ce un résidu de l’évolution ? Une bizarrerie génétique ? Spoiler : tout le monde commence de la même façon dans le ventre de sa mère.
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Tout commence avant la différenciation sexuelle
Durant les premières semaines de grossesse, tous les embryons humains se développent sur le même modèle de base. À ce stade, il n’y a pas encore de différenciation entre garçon ou fille.
Les tétons apparaissent vers la 4e à 6e semaine de grossesse, bien avant que les hormones sexuelles ne commencent à agir. C’est uniquement plus tard que le sexe biologique se manifeste sous l’effet de la testostérone (ou non).
Pourquoi ne disparaissent-ils pas chez les garçons ?
Bonne question : la réponse est simple. Il n’y a pas d’intérêt biologique à les faire disparaître. Évolutivement parlant, ça ne poserait aucun problème… mais cela ne sert à rien non plus de les éliminer. Et en biologie, ce qui ne gêne pas… reste.
C’est donc un résidu embryologique parfaitement inoffensif, qu’on retrouve chez quasiment tous les mammifères mâles.
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Peuvent-ils avoir une fonction ?
Chez l’homme, les tétons ne remplissent pas de rôle fonctionnel pour l’allaitement, à la différence des femmes. Néanmoins, ils comportent des terminaisons nerveuses et peuvent être une zone érogène chez certains individus.
Ils peuvent aussi être touchés par certaines pathologies (kystes, inflammations, ou même cancers rares), ce qui prouve bien qu’ils existent anatomiquement au même titre que chez les femmes.
Et chez d’autres espèces ?
Chez certaines espèces animales, les mâles n’ont même pas de tétons (comme les chevaux, par exemple). L’être humain, lui, en conserve quoi qu’il arrive, par héritage de notre développement embryonnaire commun aux deux sexes.
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Conclusion
Les hommes ont des tétons parce que la nature les forme bien avant que l’embryon ne “décide” de devenir garçon ou fille. Ce vestige de notre développement prénatal est inoffensif, inutile… mais parfaitement logique.