Trump a relancé en 2024-2025 son projet controversé : demander l’achat — ou même envisager la prise par la force — du Groenland, qui dépend du Danemark. Mais pourquoi cette idée revient-elle ? Et qu’est-ce que ce territoire représente vraiment aux yeux des États-Unis ? Plusieurs raisons sérieuses l’expliquent :
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Un enjeu de sécurité nationale
Le Groenland est situé entre les États-Unis, la Russie et l’Europe. Dans le contexte des tensions géopolitiques, il est crucial pour surveiller l’espace arctique‑américain, les sous-marins et satellites. Certains experts parlent même d’un “trou noir de sécurité” au nord de l’Atlantique :contentReference[oaicite:1]{index=1}.
Trump et plusieurs responsables américains mettent en avant la nécessité d’y installer des bases militaires ou des systèmes de défense avancés pour renforcer la posture US contre la Russie et la Chine :contentReference[oaicite:2]{index=2}.
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Accès aux ressources naturelles stratégiques
Le sous-sol groenlandais recèle d’importants gisements de minéraux stratégiques : terres rares, uranium, lithium et hydrocarbures sont particulièrement ciblés :contentReference[oaicite:3]{index=3}.
Ces ressources sont vitales pour les technologies modernes telles que les smartphones, batteries, ordinateurs et réseaux de défense, ce qui en fait un enjeu économique et stratégique pour les États-Unis :contentReference[oaicite:4]{index=4}.
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Un symbole de puissance et d’influence
Trump voit dans cette initiative un moyen de relancer une forme de “destinée manifeste” américaine et de réaffirmer la position des États-Unis comme acteur dominant dans l’arctique et l’atlantique nord :contentReference[oaicite:5]{index=5}.
Pour lui, faire entrer le Groenland dans la sphère américaine serait un acte fort — même si géopolitiquement risqué — pour contrer l’influence de potentiels adversaires :contentReference[oaicite:6]{index=6}.
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Un deal complexe et hautement improbable
Le Groenland n’est pas à vendre : le Premier ministre groenlandais a fermement rejeté l’idée, tout comme le Danemark :contentReference[oaicite:7]{index=7}.
Même si une initiative diplomatique est envisageable (comme un statut de “libre association”), toute acquisition impliquerait un accord politique et des référendums, ce qui rend le projet hautement improbable :contentReference[oaicite:8]{index=8}.
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Un effet diplomatique déjà perceptible
L’annonce de Trump a provoqué une réaction politique au Groenland : elle a stimulé les débats sur l’indépendance et accru le désir d’autonomie, renforçant le “Greenland non à vendre” :contentReference[oaicite:9]{index=9}.
Elle a aussi mis Copenhague en position stratégique, lui permettant de renégocier les aides financières versées à Nuuk et de redéfinir ses relations dans l’Arctique :contentReference[oaicite:10]{index=10}.
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Conclusion
L’intérêt de Trump pour le Groenland s’appuie sur trois motifs majeurs : la sécurité géostratégique, l’accès à des ressources stratégiques, et une ambition de puissance symbolique. Mais le projet reste improbable sans accord international et l’aval des Groenlandais eux-mêmes.